Analyse Fondamentale

 

L'étude des facteurs spécifiques, tels que guerres, découvertes, et changements de politique de gouvernement, influencent l'offre et la demande, et sont donc pris en considération par le marché.

L'analyse fondamentale consiste à se reposer sur l'analyse économique, les statistiques et la psychologie de marché pour prendre des décisions.

L'analyse fondamentale comporte l'examen des indicateurs macro-économiques, des marchés des placements et des considérations politiques en évaluant la devise d'un pays et en la comparant aux autres.

Les indicateurs macro-économiques incluent des chiffres économiques tels que des taux de croissance comme mesuré par le produit intérieur brut, les taux d'intérêt, l'inflation, le chômage, la masse monétaire, les réserves de devises étrangères et la productivité.

Les marchés des placements comportent des bourses, des taux d'intérêts et des immobiliers. Les considérations politiques affectent le niveau de la confiance dans le gouvernement d'une nation, le climat de stabilité et le niveau de certitude.

Parfois, les gouvernements sont incommodés de la valeur de leur monnaie, et par conséquent, interviennent pour éviter que leur monnaie prennent un chemin peu désiré. Des interventions sur le marché des changes sont conduites par les banques centrales, quoi qu'ayant un impact provisoire sur le marché.

Une banque centrale peut vendre/acheter unilatéralement sa devise contre une autre ou engager une intervention concertée dans laquelle elle collabore avec d'autres banques centrales pour un effet beaucoup plus prononcé. Alternativement, quelques pays peuvent parvenir à déplacer leurs devises, simplement en laissant entendre ou en menaçant d'intervenir.

Voici quelques exemples d'indicateurs économiques :

L'inflation :

L'inflation est une baisse durable de la valeur de la monnaie. Il s'agit d'un phénomène persistant qui fait monter l'ensemble des prix, et auquel se superposent des variations sectorielles des prix.

La monnaie étant l'étalon des valeurs, sa variation n'est pas directement mesurable ; on l'évalue à partir des variations des prix à la consommation des biens et services, mesurée à quantité et qualité égales. En France, l'inflation est évaluée au moyen de l’indice des prix à la consommation (IPC).

Notion économique des plus importantes, l'inflation reste un phénomène à propos duquel les controverses entre économistes demeurent : il y a débat sur ses conséquences (qui sont même parfois considérées comme positives) comme sur ses causes. Controverses attisées d'ailleurs par l'importance concrète pour toute la population de l'inflation et des mesures prises pour la contenir, suscitant des interventions politiques.

Les taux d'intérêts :

Le marché des taux d'intérêt a été créé dans la première moitié du xixe siècle, ce qui en fait le plus ancien des marchés financiers. Le taux d'intérêt d'un prêt ou d'un emprunt indique simplement à quel pourcentage il devient intéressant pour le prêteur de donner de l'argent à l'emprunteur.

Lorsqu'on emprunte de l'argent à un créancier, un contrat nous lie avec celui-ci. Ce contrat fixe notamment les modalités de remboursement, la valeur de l'emprunt et l’échéance.

 

La notion de taux d'intérêt s'applique :

  • a priori à toutes les opérations où l'une des parties contractantes s'endette, y compris des instruments financiers qu'on décrit généralement par convention comme des produits d'épargne (compte d'épargne, obligation, etc.) ;
  • également plus généralement a posteriori ou par comparaison à tous les instruments financiers et investissements, pour en mesurer la rentabilité relative ou absolue.

Elle occupe donc une place centrale dans le fonctionnement des économies modernes.

Pour les néoclassiques, le taux d’intérêt est la rémunération de l’abstinence : celui qui prête renonce à une consommation immédiate pour épargner. Le taux d’intérêt devient le prix du temps, la récompense de l’attente.

Pour Keynes, le taux d’intérêt est la récompense de la renonciation à la liquidité. « Il mesure la répugnance des détenteurs de monnaie à aliéner leur droit d’en disposer à tout moment ». Il conduit les agents à arbitrer entre actifs liquides (généralement préférés) ou placés (contre rémunération).

 

Le chômage :

Le chômage peut être défini comme
l’inactivité d’une personne
souhaitant travailler.

Cette définition du chômage connaît
de nombreuses variantes
et son concept donne toujours
lieu à des controverses théoriques et statistiques.

Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XXe siècle. Lors de la Grande Dépression des années 1930, le chômage devient par son ampleur un des problèmes sociaux et économiques les plus centraux des pays développés. La détermination du niveau de l’emploi devient également avec cette crise économique une des questions les plus fondamentales de la réflexion économique. Le chômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation politique : ses causes ou les politiques aptes à lutter contre lui, ne font ainsi pas consensus.

Associé à la pauvreté, à la précarité et l’exclusion, il est aussi au premier plan du débat politique depuis la fin des Trente Glorieuses dans quelques pays d’Europe occidentale, où il a atteint des niveaux très élevés ; le chômage transforme la structure sociale de la société, bouleverse la vie des plus touchés, tout en suscitant l’inquiétude de nombreux actifs.
Le chômage n’est pourtant pas considéré comme un élément majeur du débat économique et politique dans les pays qui sont proches du plein emploi.

Le chômage est sujet d'oppositions entre les écoles de pensée économique, et entre les modèles économiques et sociaux des différentes nations. Difficile à appréhender lorsque le travail au noir est très important, son importance variant beaucoup d’un pays à l’autre.